Quel type de personnes saint Josémaria fréquentait-il au début de l’Opus Dei?

En tant que prêtre, il s’occupait d’un large éventail de personnes, de tous les milieux sociaux.

Josemaría Escrivá junto a Isidoro Zorzano

En tant que prêtre, il s’occupait d’un large éventail de personnes, de tous les milieux sociaux. Il voua les plus belles heures de sa jeunesse à l’aumônerie de la Fondation des Malades des Dames Apostoliques, à se rendre au chevet de nombreux malades et à entourer des enfants démunis des quartiers les plus pauvres de Madrid. Voici le témoignage que sœur Asuncion Muñoz, Dame Apostolique, envoya à la Cause de Canonisation de saint Josémaria

“ Il n’était pas tenu, de par sa charge, de s’occuper du travail considérable qui était fait à partir de la Fondation, à Madrid à cette époque-là, auprès des pauvres et des malades, généralement les plus nécessiteux. Cependant, don Josémaria profita de ce qu’il en avait été nommé Chapelain, pour se vouer généreusement, avec beaucoup de sacrifices, de façon désintéressée, à un nombre incalculable de pauvres et de malades qu’il mettait à la portée de son cœur sacerdotal ».

(VAZQUEZ DE PRADA, A., Le Fondateur de l’Opus Dei, Vie de Josémaria Escriva de Balaguer, Tome I: Seigneur, que je voie ! Editions Le Laurier-Wilson & Lafleur, Paris, 2005, chapitre V, p. 262)

Il s’occupa de personnes très démunies qui vivaient dans des conditions lamentables dans des taudis, ou dans les cours intérieures des bas-quartiers de Madrid et aussi de centaines de malades, sans aucun espoir de survie, dans les hôpitaux.

José Ramón Herrero Fontana rapporte ceci: “J’ai ce souvenir gravé dans mon âme: le Père, à genoux, près d’un malade allongé sur une pauvre paillasse, par terre, l’encourageant, lui soufflant des mots d’espoir et d’encouragement. C’est une scène inoubliable : le Père, au chevet de ces mourants, à les consoler, à leur parler de Dieu… Une scène qui reflète et résume bien ce que ces années furent pour lui »

(CEJAS, J.M., José María Somoano en los comienzos del Opus Dei, Rialp, Madrid 1995, p. 96).

—Cfr. GONZÁLEZ SIMANCAS Y LACASA, J., San Josemaría entre los enfermos de Madrid (1927-1931), en «STUDIA ET DOCUMENTA», Rivista dell´Istituto Storico San Josemaría Escrivá, vol. 2 (2008), Roma, pp. 147-203.

En même temps, il fréquentait de très nombreuses personnes: des étudiants, des professeurs universitaires, des ouvriers, des vendeurs, des artistes, etc.

Sa prédication fut toujours sacerdotale ce qui en surprenait beaucoup dans ces milieux propices à mélanger le politique et le religieux. Saint Josémaria était publiquement connu comme un prêtre ne parlant que de Dieu, encourageant au pardon et à la compréhension mutuels. Il encourageait tout le monde à travailler au coude à coude, à mettre en pratique de nobles idéaux, avec des personnes pouvant avoir des idées différentes. Ceci rendait sa prédication encore plus attachante.