Quelle fut son attitude vis-à-vis de Franco durant la guerre?

Aucun de ceux qui ont vécu près de lui durant cette période n’a le souvenir de l’avoir entendu commenter quoi que ce soit à ce sujet, ni même émettre un avis sur le rôle militaire et politique de Franco.

Aucun de ceux qui ont vécu près de lui durant cette période n’a le souvenir de l’avoir entendu commenter quoi que ce soit à ce sujet, ni même émettre un avis sur le rôle militaire et politique de Franco.

Il souhaitait vivement que la guerre finisse que la haine disparaisse et qu’il n’y ait plus de morts. Il a été explicite très souvent là-dessus. Il voulait aussi que l’on retrouve une situation de liberté pour tous les citoyens et pour l’Église pour que celle-ci puisse exercer son activité pastorale sans entraves.

- « À un moment donné, don Josémaria rendit visite à quelqu’un dont les communistes avaient assassiné plusieurs membres de sa famille, sur un terrain vague, à la croisée de deux routes. Cette personne voulait dresser une grande croix sur ce lieu, à la mémoire des morts de sa famille. « Tu ne dois pas le faire, lui dit saint Josémaria, parce que tu es poussé par la haine et que cette Croix ne serait plus celle du Christ, mais la croix du diable. » Cette personne ne dressa pas cette croix et elle apprit à pardonner. (VAZQUEZ DE PRADA, A., Le Fondateur de l’Opus Dei, Vie de Josémaria Escriva de Balaguer, Tome I: Seigneur, que je voie ! Editions Le Laurier-Wilson & Lafleur, Paris, 2005.

- Luis Rodríguez-Candela se souvient de l’attitude de saint Josémaria en ces temps d’angoisse et de terreur. « Il était étonnamment équanime lorsqu’il jugeait des faits qui, de par leur gravité, bouleversaient tout le monde ». Et il ajoute : « Il n’a jamais proféré de haine ni manifesté de rancœur lorsqu’il jugeait […] Ce qui se passait le blessait profondément […] et quand nous fêtions des victoires, saint Josémaria gardait le silence ».

(Cf. José Luis Rodríguez-Candela Manzaneque, témoignage, en AGP).

- Pedro Casciaro, membre de l’Opus Dei, fils d’un président provincial du Front populaire, dit “qu’il ne parlait jamais de politique : il aimait la paix et priait pour elle et pour la liberté des consciences ; il souhaitait, du fond de son grand cœur ouvert à tous, que tous reviennent à Dieu et s’en approchent ».

(CASCIARO, P., Rêvez et la réalité dépassera vos rêves, témoignage d’un des plus anciens membres de l’Opus Dei sur son fondateur. Prologue de Xavier Echevarria, Editions le Laurier, Paris 1994)