Saint Josémaria d’après saint Josémaria

Un livre vient de paraître qui pourrait être la réponse à tous ceux qui se posent des questions sur l’Opus Dei après avoir lu le roman ou vu le film « Da Vinci Code ».

Ecrits du fondateur de l’Opus Dei pour « curieux ».

Un livre vient de paraître qui pourrait être la réponse à tous ceux qui se posent des questions sur l’Opus Dei après avoir lu le roman ou vu le film « Da Vinci Code ».

« Un chemin de par le monde » - « Un cammino attraverso il mondo »- est déjà dans les librairies italiennes. C’est un recueil de textes, d’homélies et de lettres de Josémaria Escriva pour que des personnes qui ne connaissent pas ce saint et qui ne savent rien ou très peu sur la prélature personnelle, rencontrent le fondateur de l’Opus Dei.

« C’est l’une des nombreuses conséquences non prévues par le Da Vinci Code » dit son auteur, Father John Wauck, prêtre américain de l’Opus Dei.

« J’ai tenu à montrer, sous un angle laïc, comment saint Josémaria et l’esprit de l’Opus Dei peuvent intéresser ceux qui ne sont pas nécessairement croyants ».

Father Wauck, professeur de littérature à l’Université Pontificale de la Sainte-Croix, à Rome, sait que les écrits de saint Josémaria « ne sont pas très connus alors qu’ils sont parfaitement accessibles ».

C’est la raison pour laquelle il a essayé de montrer ce qu’est l’Opus Dei, aux yeux du son fondateur et sous une forme jamais utilisée auparavant. Il a donc choisi des textes-clé qui touchent le lecteur par la « force de sa personnalité ».

Cette méthode lui a demandé de relire ses lettres, ses entretiens et ses biographies.

Le livre consacre tout un chapitre à l’idée que saint Josémaria se faisait de l’Opus Dei depuis sa fondation, en 1928 jusqu’aux années soixante.

C’est le chapitre le plus important, aux dires Father Wauck.

« Comme un âne » est une autre partie du livre, ouverte à la vie de prière personnelle de saint Josémaria où il se prend lui-même pour un âne.

Le livre dévoile un fait certes déjà connu mais dont on a peu parlé : ce saint espagnol se plaisait à faire des petites b.d avec des canards.

C’est un poème de Wallace Stevens, poète américain du 2Oème siècle converti au catholicisme peu de temps avant sa mort, qui en a inspiré le titre.

Father Wauck a trouvé beaucoup de similitudes entre Stevens et l’esprit de l’Opus Dei qui cherche à répandre l’Evangile dans la vie de tous les jours : Stevens-poète a toujours exercé son métier d’agent assureur.

« Comme tous ceux qui sont inspirés par le charisme de l’Opus Dei, Stevens avait compris qu’il « est plus facile de transcender le monde que de trouver la transcendance à travers le monde », ajoute Father Wauck.

« En effet, il y a une transcendance que l’on peut trouver à travers le monde, non pas en le louvoyant ou en évitant les choses de ce monde, mais en voyageant de par le monde et en le transformant. Or ce n’est pas aussi facile qu’on ne le croit. C’est en réalité bien plus difficile ».

Father Wauck, qui, à partir de l’affaire du Da Vinci Code, tient toujours un blog très populaire, espère bien que son livre dépassera de loin les calomnies absurdes contre l’Opus Dei concoctées dans la marmite de Dan Brown, et deviendra un point de référence culturelle pour ses lecteurs qui y trouveront une nouvelle attitude face à la vie professionnelle et familiale.